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Believe me, Frankenstein, I was benevolent; my soul glowed with love and humanity; but am I not alone, miserably alone?

Croisyez-moi, Frankenstein, j’étais bienveillant ; mon âme rayonnait d’amour et d’humanité ; mais ne suis-je pas seul, misérablement seul?

– Mary Shelley, Frankenstein

Note from Craig Francis /

Note de Craig Francis

This idea of feeling alone and lonely was one of three inspirations for me to adapt Frankenstein; and especially since the pandemic, universally relatable. All three stories in our Connection Trilogy ask the question “How can technology connect or disconnect us?” Captain Nemo disconnects from humanity to create his technological utopia; Mowgli is disconnected from humanity by animals, but from nature by humanity. The Creature in Frankenstein is not human at all: it’s disconnected from everyone. My second inspiration was that I’m a cartoonist, and was excited to bring that graphic form to life. The third is that I’m a lifelong fan of Science Fiction and Horror, so I relished the opportunity to adapt Mary Shelley’s novel – the original Sci-Fi – and to design our own Creature. I hope you feel less alone connecting with the audience in the blackness of a darkened theatre. Enjoy the monster we’ve created – this show!

Cette idée de se sentir seul et solitaire a été l’une des trois inspirations qui m’ont poussé à adapter Frankenstein ; et surtout, depuis la pandémie, à laquelle on peut universellement s’identifier. Les trois histoires de notre trilogie sur la connexion posent la question suivante : « Comment la technologie peut-elle nous connecter ou nous déconnecter ? ». Le capitaine Nemo se déconnecte de l’humanité pour créer son utopie technologique ; Mowgli est déconnecté de l’humanité par les animaux, mais de la nature par l’humanité. La créature de Frankenstein n’est pas humaine du tout : elle est déconnectée de tout le monde. Ma deuxième inspiration est que je suis un dessinateur de bandes dessinées et que j’avais hâte de donner vie à cette forme graphique. Enfin, comme je suis un fan de longue date de la science-fiction et de l’horreur, j’ai savouré l’occasion d’adapter le roman de Mary Shelley – la science-fiction originale – et de concevoir notre propre créature. J’espère que vous vous sentirez moins seul en vous connectant avec le public dans une salle obscure. Appréciez le monstre que nous avons créé – ce spectacle !

– Craig Francis,

Co-writer / Co-director 

Co-scénariste / Co-metteur en scène

Note from Rick Miller /

Note de Rick Miller

I remember reading Mary Shelley’s Frankenstein around the same age she started writing it – 18. Besides being blown away by her skill and maturity (leagues beyond mine!), I was struck by how our popular culture has distorted her creation, in particular her “Creature”. She imagined an eloquent, innocent victim, and we’ve turned it into a monster. It made me wonder about other monsters of our own making, particularly climate change – one of many existential threats hanging over us today. Shelley’s novel is over 200 years old, and still sheds light on the human condition. How can we better care for one another? How can we take responsibility for our actions? How can we create without destroying? I hope these questions buzz in your heads, as you connect with the amazing work of our cast and creative team. 

Je me souviens avoir lu le Frankenstein de Mary Shelley à peu près à l’âge où elle a commencé à l’écrire – 18 ans. En plus d’être époustouflée par son talent et sa maturité (bien au-delà de la mienne !), j’ai été frappée par la façon dont notre culture populaire a déformé sa création, en particulier sa “créature”. Elle a imaginé une victime éloquente et innocente, et nous en avons fait un monstre. Cela m’a amené à m’interroger sur d’autres monstres que nous avons créés, en particulier le changement climatique, l’une des nombreuses menaces existentielles qui pèsent sur nous aujourd’hui. Le roman de Shelley a plus de 200 ans, et il éclaire toujours la condition humaine. Comment pouvons-nous mieux prendre soin les uns des autres ? Comment pouvons-nous assumer la responsabilité de nos actes ? Comment pouvons-nous créer sans détruire ? J’espère que ces questions bourdonneront dans vos têtes, alors que vous vous connecterez avec le travail incroyable de nos acteurs et de notre équipe créative. 

– Rick Miller,

Co-writer / Co-director

Co-scénariste / Co-metteur en scène

Note from Paul Van Dyck /

Note de Paul Van Dyck

When we first started working on this adaptation, a friend and fan of the book told me “Knowledge is knowing that Frankenstein is not the monster. Wisdom is knowing that Frankenstein is the monster.” Our nameless creature has gotten a bad rap over the past 200 years. But it’s the creator of the creature that is as much to blame for all the trouble in this story. If we create out of ego and ambition it often has rotten results. But when we create out of love and altruism the results can ripple with positivity forever. Victor Frankenstein created a creature he did not love. Mary Shelley created a story she loved with a passion. We’ve chosen to follow Mary’s example in making this play. And as scary as her story might be, I hope it ripples with positivity for you forever. 

Lorsque nous avons commencé à travailler sur cette adaptation, un ami et fan du livre m’a dit : “La connaissance, c’est savoir que Frankenstein n’est pas le monstre. La sagesse, c’est de savoir que Frankenstein est le monstre.” Notre créature sans nom a eu mauvaise réputation au cours des 200 dernières années. Mais c’est le créateur de la créature qui est autant à blâmer pour tous les problèmes de cette histoire. Si nous créons par égoïsme et ambition, les résultats sont souvent pourris. Mais lorsque nous créons par amour et altruisme, les résultats peuvent être positifs à jamais. Victor Frankenstein a créé une créature qu’il n’aimait pas. Mary Shelley a créé une histoire qu’elle a aimée avec passion. Nous avons choisi de suivre l’exemple de Mary en créant cette pièce. Et aussi effrayante que puisse être son histoire, j’espère qu’elle vous apportera à jamais de la positivité. 

– Paul Van Dyck,

Co-writer

Co-scénariste